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Semaine des alternatives aux pesticides !
Depuis le 20 mars et jusqu’au 30 mars, se tient la semaine pour les alternatives aux pesticides, durant laquelle des évènements sont organisés afin de sensibiliser les individus sur l’utilisation dangereuse des pesticides !
Depuis les années 50, les pesticides de synthèse se sont développés en France et particulièrement en agriculture. Ces produits, qui ont pour fonction de tuer des champignons, des insectes, des herbes… présentent un risque sanitaire pour l’Homme et ont des effets néfastes sur l’environnement. De nombreuses études scientifiques attestent aujourd’hui de leur dangerosité, faisant de ces solutions un réel sujet de préoccupations. Il est donc nécessaire et urgent de se tourner vers des alternatives non toxiques.
Heureusement, il existe d’autres alternatives en agriculture :
- Celle que nous connaissons bien : l’agriculture biologique qui exclut le recours à tout produit chimique de synthèse, ainsi qu’aux OGM. C’est un système qui vise à gérer de façon globale la production en favorisant la biodiversité, la fertilité des sols et l’adaptation aux conditions locales.
- La protection intégrée : on pense préventif plutôt que curatif. Il s’agit de remplacer autant que possible les intrants extérieurs par des processus naturels de régulation.
- Agroécologie, agroforesterie ou permaculture : autant d’alternatives intéressantes si elles sont pratiquées par des agriculteurs qui ont une vision durable et systémique de leur modèle.
Cette 17ème édition rassemble cette année plus de 300 évènements avec plus de 50 partenaires nationaux et internationaux mobilisés pour promouvoir les alternatives aux pesticides. Une aubaine alors que la présentation du projet de règlement sur les pesticides devait se tenir le 23 mars dernier à la commission européenne à Bruxelles. Malheureusement, conséquence de la guerre en Ukraine et afin d’assurer la sécurité alimentaire de l’Europe, les ministres de l’Agriculture sont tombés d’accord pour sortir ce sujet de l’ordre du jour. Pourtant la commission affichait cette révision comme un outil essentiel pour atteindre les objectifs définis dans sa stratégie pour la biodiversité et sa stratégie de la ferme à la fourchette, en particulier celui de réduire de 50 % l’utilisation des pesticides chimiques d’ici à 2030.